à la Réunion CSE GDT du 24 mars 2021

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Les Organisations Syndicales,signataires de la lettre ouverte à Stéphane Richard tiennent à préciser lors de la réunion CSE de ce jour les éléments suivants :

Depuis le 1er février 2021, de nombreux magasins en centres commerciaux sont en fermeture administrative suite aux annonces du gouvernement.

Lors d'un point d'échange avec les Organisations Syndicales et malgré de nombreuses demandes des élus, vous aviez choisi de vous retrancher derrière les décisions du Groupe. Ce qui est une première en matière sociale ! Il suffit de comparer les avantages sociaux et la rémunération pratiquée dans les boutiques Orange et à la GDT;

Au fil de l'eau, vous avez organisé les formations et les dépannages sur les magasins, sans minimum garantie de part variable, puis, tout comme notre gouvernement, vous avez fait évoluer votre position par la mise en place d'un outil de continuité de service vers nos clients (quid de l'efficacité et des conditions de travail ?) et créé une prime de mission pour la mise en place de cette activité. Des mesures floues (84 % de rémunération garantie, incluant ou non les incentives, plus la prime de mission) avec des explications contradictoires pour les salariés qui ont du mal à trouver leurs repères dans ce système. Pour rappel, la part variable à la GDT représente un fort pourcentage de la valeur du salaire dû à des salaires de base structurellement trop bas.

Votre discours calqué sur la volonté et les décisions du Groupe nous a contraint à interpeller directement son président, Stéphane Richard, qui nous a répondu par la voix de Mme Fabienne Dulac concernant la politique Groupe en terme de rémunération. Nous citons :"La mise en oeuvre de cette orientation de principe se traduit de manière différenciée dans les sociétés du Groupe. Afin de bien prendre en compte la réalité de Générale de Téléphone au regard des orientations exposées précédemment, la Direction de Générale de Téléphone dispose évidemment de l'autonomie nécessaire. Aussi, il lui appartient de prendre les décisions et adaptations rendues nécessaires par les situations rencontrées. Ces modalités sont bien sûr définies dans le cadre d'un dialogue social tant aves les Organisations Syndicales qu'auprès des instances représentatives du personnel."

Suite à cette réponse et pour faire preuve de l'autonomie de notre filiale, Gilles Combe, DG de la GDT, nous a convoqué le 12 mars pour nous annoncer une garantie de la part variable de février basée sur le mois de janvier (reconduite durant tous les mois fermés) pour les salariés concernés par les fermetures administratives. La Direction a envoyé une note écrite d'information claire à tous, dans laquelle vous mettez en avant l'importance pour vous que vos décisions "soient équitables pour tous les salariés de la Générale de Téléphone".

Dans la même note d'information vous faisiez référence à la notion "d'exercer son métier en entraide", pour nous, la solidarité consiste à protéger l'ensemble des salariés et non pas à les opposer comme l'affirme le COMEX du Groupe par Fabienne Dulac "Les salariés excerçant une activité dans des boutiques ouvertes pourraient se voir désavantager par le dispositif de garantie suggérée" : pour nous, ces arguments sont inappropriés et contreviennent aux valeurs affichées par le Groupe Orange et sont de nature à choquer les salariés qui n'ont rien demandé et qui essayent malgré tout de continuer à faire leur travail avec professionnalisme et constance, au travers de renfort, formations, activité de phoning etc...

Or, aujourd'hui garantir la seule part variable des salariés en fermeture n'est pas équitable. Aussi, nous vous redemandons, comme initialement, d'être au mieux disant  pour tous y compris pour les salariés des magasins d'accueil.

La Direction GDT communique sur des valeurs de solidarité mais pour nous élus, CFDT, CFTC, FO et Orange Ensemble, nous attendons des actions concrètes qui permettent de les incarner.

Concernant la solidarité, nous vous demandons de bien vouloir nous fournir pour la prochaine réunion d'un CSE, un billan détaillé en ce qui concerne les magasins qui ont accueilli d'autres salariés. En effet, si les renforts ont contribué à pallier les absences, cela ne posera pas de problème. Par contre, si certains magasins ont été mis en sur effectif et que cela ne soit pas comblé par un apport de clientèle supérieure, il est à craindre une baisse d'incentive pour les salariés qui ont accueilli avec solidarité leurs collègues.

Sur la nouvelle activité que vous appeler"call center" ou "Let me Help", nous sommes toujours en attente du cadre légal. A ce jour, nous n'avons toujours aucun document présenté au CSE. Vous n'êtes pas sans savoir que la mise à disposition de salariés d'une entreprise à une autre doit se faire dans un cadre bien défini.

Aussi, nous vous demandons une pleine et entière transparence sur cette activité en organisant, dans le plus bref délai, une séance extraordinaire du CSE pour une présentation détaillée.

Nous tenons à remercier la Direction pour son agilité à réviser son positionnement. Toutefois, nous attendons une équité pour tous.

Fin de déclaration.                                                                                                                    

                                                                                                                       

                                                                                                          

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